À votre service au 09 67 79 22 21 ou au 06 03 04 90 93 ASD Protect : un conseil, une intervention ou un devis

Cohabiter avec des blattes et des cafards peut vous rendre la vie dure. Ces nuisibles sont des envahisseurs qui, au-delà des dégâts matériels, sont porteurs de bactéries et de gènes pathogènes à risque pour l’Homme. Ils contaminent vos aliments en transmettant des maladies comme la salmonelle, la tuberculose, l’hépatite ou encore la gastro-entérite. Comment ? En pondant dans la nourriture ou en déposant des germes fécaux.

Quelles sont les mesures à prendre pour limiter et éradiquer l’infestation ? Zoom sur les principales recommandations des experts ASD Protect.

Blattes et cafards : mieux connaître l’envahisseur

Il existe plus de 6 000 espèces de cafards à travers le monde, mais seulement moins de 1% des blattes interagissent avec l’Homme. Insecte tropical, ces nuisibles sont à la recherche de nourriture et sont attirés par l’humidité et la chaleur. Ils ont une préférence pour les aliments en stade de décomposition comme le bois tendre, les déchets et les fruits mous. Ceci explique leur présence dans les villes qui dégagent naturellement plus de chaleur, qui grouillent de monde, mais aussi de déchets.

Les cafards ont besoin de peu de nourriture pour survivre, quelques miettes peuvent suffire. En outre, l’eau leur est indispensable, c’est la raison pour laquelle on les retrouve le plus souvent dans les cuisines et les salles de bain. Ils peuvent en absorber directement dans les éviers ou encore boire l’eau qui se forme par condensation sur les tuyaux. Il est important de savoir que la blatte mange ses congénères, c’est pourquoi il est essentiel de s’en débarrasser rapidement lorsque vous retrouvez des individus morts.

La particularité du cafard est son cycle de vie et de reproduction. Il se reproduit toute l’année et d’une espèce à l’autre, une blatte femelle pond 3 à 6 oothèques. L’oothèque est une sorte de capsule pouvant contenir entre 10 à 50 œufs selon l’espèce. Une femelle adulte peut être fécondée 10 à 30 fois au cours de sa vie. Ainsi, on assiste rapidement à un vivier de blattes dans son logement.

D’un type de cafard à l’autre, les femelles peuvent transporter l’oothèque en la fixant à leur abdomen ou en la déposant dans des endroits secs et étroits comme les murs de séparation. Dès lors que vous en repérez, vous pouvez les aspirer et les placer dans un sac hermétique.

Limiter l’invasion dans votre logement : conseils et astuces

Avant l’élimination des cafards, il est essentiel de rendre votre habitation hostile pour la colonie afin de limiter leur développement. Pour cela, votre maison doit être impeccable :

  • Aucun reste de nourriture ne doit trainer, que ce soit des miettes au sol ou sur le plan de travail. À noter que les cafards sont particulièrement attirés par les oignons et la nourriture de vos animaux de compagnie.
  • Stockez les aliments dans des boîtes hermétiques, car les emballages en carton ou en plastique n’arrêtent pas les cafards. En cas de doute sur l’éventuelle infection des aliments, jetez la nourriture.
  • Nettoyez les sols régulièrement et ne laisser aucune trace d’eau, particulièrement dans la cuisine et la salle de bain. Évitez les détergents à base d’eau de javel, les cafards en raffolent.
  • Aspirez et récurez les placards, le réfrigérateur, les murs, l’évier, les carrelages, l’arrière des mobiliers, le plan de travail, etc.
  • Videz les poubelles chaque jour et assurez-vous que les couvercles sont bien fermés.

Astuce d’expert : vous pouvez vous procurer de la terre de Diatomée (silice amorphe) et en disposer dans une coupelle proche des nids par exemple. Insecticide naturel pour les cafards, il agit comme des lames de rasoirs microscopiques ou de la poudre de verre. Il suffit de placer au centre de la coupole du sucre pour les attirer. Un appât efficace qui ne contient aucun poison ! Mieux vaut privilégier cette astuce que l’appât à base d’acide borique et de lait concentré. On retrouve souvent ce conseil sur Internet, mais attention, ce composant est irritant pour les muqueuses et peut être dangereux pour les enfants. Lire les autres conseils d'experts pour se débarrasser des cafards rapidement.

Cafards dans votre maison : traitements pour les éliminer

Les produits que vous pouvez vous procurer chez votre droguiste sont à manier avec précaution. Pour éviter de s’intoxiquer, quelques gestes sont à adopter :

  • Toujours manier les poisons avec des gants de protection pour éviter d’être en contact avec le produit, même pour les applications avec une seringue.
  • Pour les solutions en spray, le port d’un masque en papier est conseillé. En complément, il est préférable d’ouvrir les fenêtres pour aérer votre intérieur.
  • Se renseigner sur les effets indésirables des produits, surtout si vous avez des enfants ou des personnes fragiles dans votre foyer.

À savoir que les cafards sont des nuisibles particulièrement résistants aux poisons et aux appâts. De génération en génération, les blattes développent des résistances aux insecticides, et ce, même s’ils n’ont pas été touchés par les produits. Ce sont des insectes qui sont habitués à survivre dans des conditions extrêmes.

La meilleure solution pour éradiquer cette espèce d’envahisseur est de faire appel à une entreprise spécialisée dans la désinsectisation. C’est l’unique moyen d’avoir des résultats probants. Les experts ont accès à des produits qui ne se trouvent pas dans les commerces, car il faut être formé et certifié pour les manipuler. Les techniciens hygiénistes ASD Protect sont notamment sensibilisés à l’usage des produits chimiques dans votre habitation. Dès lors que vous constatez la présence de cafards dans votre logement, il est impératif d’avertir rapidement un exterminateur pour neutraliser la colonie dans les meilleurs délais.

Bon à savoir : les professionnels en désinsectisation comme ASD Protect proposent aux collectivités et aux professionnels des contrats à l’année incluant plusieurs passages de l’exterminateur. Un avantage pour les copropriétés, mais aussi pour les commerçants et les établissements comme les hôpitaux ou les maisons de retraite.

Partager cet article :

Nos pôles techniques